BUTTES CHAUMONT
Je la revois encore allongée dans lherbe
Ses rires, ses yeux brillent, ils scintillent
Baisers après baisers, nos curs battent la chamade
Nos lèvres continuent à shumecter, lune et lautre
Le soleil apparaît, donne naissance aux lueurs divines
Mon corps tremble, pas de peur, mais démoi
Mains peu agiles, je lui caresse les cheveux, le visage
Il apparaît des nuages le temps dune brève trêve
Nous sommes au ciel, Paradis dEden, sanctuaire
Plus rien nexiste, si ce nest nous, juste nous
Le Cerbère garde la porte de notre monde secret
Jhume à nouveau son parfum, me noie de sa senteur
Pacifique, romantique, notre histoire me fascine
Elle, la Lune, veille sur moi, je serai son
Puisse-t-elle être reine, que je devienne son roi
Nos doigts se croisent dans la cité des mille lumières
Nos regards aussi. Ils sémerveillent ; pluie de poussière magique
La belle et la Bête nous sont un peu similaires
Données parallèles, nous ne sommes que tous les deux
Le ciel tourne, au dessus de nous des étoiles rutilantes
Une aura mystérieuse luit au dessus de nous
Le Levant nous accueille, lumière de notre amitié
Devenu témoin de notre union solennelle
Il sourit à lhorizon de son action bénéfique
Pour deux êtres qui senlacent, sembrassent durant
Des heures Ô durant, parfumées de nectars
Se caressant un peu partout, sabandonnant au hasard
Ils se retrouvent seuls, tout le monde a disparu, juste nous !
Un serveur nous dérange, mais nous faisons fi de lui
Une envie étrange se met en nous, visitons les toilettes
De langoureux baisers senchaînent un à un
Sa main passe dans mes cheveux, ses jambes enlacent la mienne
Regards mystérieux, le paroxysme de lévocation
Puis, surgit la tristesse ! La mélancolie et la nostalgie nous gagnent
« Ne me quitte pas » aurait du être diffusé à ce moment au Levant
Quelques pas dans le métro, qui me mènent à elle et me lenlèvent
Envie de pleurer, mais je me contiens, elle ne le souhaite pas
Je serai morne, mais elle ne le verra pas, triste musique
Mon cur joue un Te Deum lors de son départ. Ere glacière
La sonate est triste, mais jai hâte de revoir ma mie
Prisme scintillant qui mémeut, me rallonge la vie
Le froid devient chand dans mon cur trop fragile
Je hais cette rupture, mais elle nest que temporaire
Les comètes me traversent la tête, que faire ?
Je serai à la hauteur, je le jure ! Voilà, je suis chez moi
BUTTES CHAUMONT 2
La nuit est tombée depuis longtemps
Son regard, ses paroles, ses sourires, ses fous rires
Son parfum, ses gestes et manies de tirer la langue
Dormir dans les bras de ma cigale serait un honneur
Mais les Dieux en ont décidé autrement, je suis maudit
Comment lui dire que je laime sans la brusquer ? Je ne veux pas loffusquer
Je ladore ; « je tadore », cest ce que je lui dis, je ne veux pas la presser
Je suis néant, elle est univers. Je voudrais ses bras
Quils menserrent. Je suis tellement bien quand elle sinquiète
Quelle voit mon désarroi, elle préfère me voir sourire
Cela me réconforte, car cela signifie quelle tient à moi
Elan de sentiments sur cette Butte, dans ses bras
Visage contre visage, les yeux fermés on sassoupit
Jouvre les yeux. Elle est belle, sereine, rassurée
Comme si je la protégeais, que rien ne lui ferait du mal
Comme si la foudre pouvait tomber, sans quelle ne sinquiète
Cest une étoile, la seule dans ce ciel morne et livide
Elle ouvre les yeux, et ses lèvres dessinent un sourire
Membrasse, menlace. Jadore, encore, à jamais !
Je voudrais quelle maime, mais
Je songe
Elle a sa jeunesse et je ne veux lui voler
Lui faire lamour serait divin, je pense. Oui !
Mais le temps, nous avons, en attendant je la caresse
Il nexiste plus de Kriss ou Gintoxic et de Valentyne
Cest Kriss de la vie réelle et Valou de la vraie vie
Une déesse dans un corps humain, ma déesse
Je deviens juvénile devant son regard foudroyant
Rayonnant, intimidant, mais rassurant, il me réchauffe
Eusse-t-il fallut que je sois plus jeune, je ne sais pas
Elle est divine et céleste, que lui demander de plus que sa présence
?
Là je colle